BIOLOGIE 101 : Acryliques métalliques sur toile, 48 x 60 cm - 17 500 $
Il s'agit de ma septième peinture d'une série inspirée des images SEM (microscopie électronique à balayage) et SRM (microscopie à super-résolution) telles que celles publiées par le département de biologie moléculaire et cellulaire de l'université de Harvard, avec des résultats similaires présentés en ligne par d'autres laboratoires universitaires de premier plan.
Voir d'autres œuvres ici : https://www.talmadgeart.com/biology
Pour moi, l'imagerie des nanosciences présentée par ces pôles de biologie est un paysage fascinant, à la fois beau et effrayant. Mes œuvres sont essentiellement une interprétation de ces diverses formes de vie moléculaires, impossibles à voir ni à apprécier sans l'aide d'appareils ingénieux et coûteux, destinés principalement à l'exploration scientifique.
J'ai dû me faufiler par la porte de derrière pour jeter un coup d'œil rapide à ces créatures qui règnent sur notre monde physique. Certaines des plus belles d'entre elles peuvent aussi s'avérer mortelles, comme lorsque les îlots de Langerhans, une cellule pancréatique dotée d'une géométrie fascinante, sont chargés de produire de l'insuline pour réguler le métabolisme des glucides et des protéines, jusqu'à ce qu'un dysfonctionnement se produise et qu'elle cesse de produire suffisamment d'insuline pour réguler la glycémie, ce qui peut entraîner l'apparition du diabète.
Les véritables nano-méchants sont sans conteste les cellules cancéreuses, qui, à mon avis, sont plus menaçantes et agressives, attaquant d'autres cellules innocentes vaquant à leurs occupations. Elles peuvent s'attacher à ces entités par ailleurs saines, décolorant et déformant leur symétrie naturelle avec des pics et des enchevêtrements déchiquetés qui, comme on le voit clairement, étouffent leurs victimes.
Vous me pardonnerez peut-être un peu mon anthropomorphisme, car c'est ce que je perçois, même si cela paraît différent à ceux qui sont bien plus avertis en matière d'observation de ces processus biologiques. Il s'agit clairement d'une lutte de vie ou de mort, quelle que soit l'échelle.
Mes premiers travaux sur ce sujet ont été commandés par ma sœur, le Dr Karen Talmadge, qui a obtenu par hasard un doctorat en biologie moléculaire à Harvard, et son mari, le Dr John Fiddes, lui-même titulaire d'un doctorat en biologie moléculaire à l'Université de Cambridge. Ils se sont rencontrés lors d'une conférence sur le clonage à Stanford, si je me souviens bien, et la suite est une histoire fascinante qui ne peut être racontée correctement que dans un essai de la taille d'un roman.
Sans leurs encouragements et leur soutien, je n'aurais peut-être pas pu mener ce sujet aussi loin. Les professionnels de la microbiologie remarqueront que j'ai pris des libertés d'interprétation quant à l'apparence et à la disposition de ces créatures quasi invisibles, mais mon but n'est pas de les illustrer techniquement, mais plutôt de me sentir inspiré et libre.